Les charbonniers se réjouissent du bilan de leur « Semaine des charbonniers » de cet été, qui a été détaillé lors du repas de clôture début août par le président Charles Schlosser.
Il a salué l’équipe des cuisiniers-pâtissiers qui avaient réalisé avec Fernand Mischler le repas gourmand du mardi 30 juillet, ce dernier s’étant aussi chargé avec Guido Muller et Jean-Paul Glock, de celui de la clôture — un menu simple mais fort apprécié. Devant quelque 90 personnes attablées, Charles Schlosser a dressé le bilan des animations qui ont connu à nouveau un grand succès, en public et en vente, le programme étant de qualité et les caprices de la météo ne s’étant pas manifestés au Fleckenstein.
Au niveau charbon de bois, les rendements des meules Pauline (enfants) et Suzanne (la grande) ont été particulièrement bons et les 1 215 sacs produits ont trouvé preneurs. Malheureusement, les commandes tardives n’ont pu être honorées.
Au niveau vente de consommations et restauration, les chiffres sont excellents : quelque 200 Lembachflackestaanerkohlebrannerroschtwurscht ayant, entre autres, été servis.
Le président a aussi évoqué les nombreux visiteurs et en particulier des amis charbonniers fidèles de longue date revenant quasiment chaque année. La rencontre avec le Köhlerliesel Elisa et les Köhler du Nachtigal Thal (vallée des rossignols) dans le Westerwald remonte à 2008. Élisa, qui avait réalisé seule sa meule baptisée « Meiler Charles Schlosser, der Schwartze vom Nachtigal Thal » n’avait alors que 9 ans. Aujourd’hui comme Amélie, le Köhlerliesel alsacien, elle est étudiante en faculté de médecine. L’amitié avec les Köhler du Sprantal à Bretten (Bade-Wurtemberg) date de 2010, lorsque les lembàcher ont fait connaissance avec la Strasser Garde (cornemuses) qui vient régulièrement sur l’aire de carbonisation au Fleckenstein.
Après la mise à l’honneur des membres ayant fêté un anniversaire rond en 2019, dont le béarnais Jean-Claude Weiss, la chorale dirigée par Hubert Walther a donné de la voix en interprétant des titres originaires du côté de Trucht, l’incontournable Holzmechel , et la nouveau Kohlebranner Lied , une composition du charbonnier Francis Filser (arrangements de Hubert Walther).
