À l’issue de leur traditionnelle « semaine » estivale, qui les a en fait mobilisés pendant une vingtaine de jours, les Charbonniers de Lembach se sont retrouvés pour en dresser le bilan. L’édition 2018, qui correspondait au 20e anniversaire de l’association, a été un très bon cru.
Comme dans le village d’Astérix, la saison des charbonniers du Fleckenstein s’achève toujours par un festin. Mercredi soir 8 août, quelque 80 personnes, les membres de l’association et les chefs du repas gastronomique servi le 31 juillet au soir se sont ainsi retrouvés sous l’abri sur leur aire au pied du château.
Le président Charles Schlosser a adressé un merci collectif aux participants de cette 20e édition, et souligné que pour ce qui était de l’affluence, l’indice de satisfaction était très bon. Et concernant le charbon de bois, si la qualité était à nouveau au rendez-vous, la quantité un peu moins.
Du charbon de bonne qualité, mais en moindre quantité
Il y a eu plus d’incuits que les années précédentes, mais ce n’est pas du bois perdu : il sera utilisé l’an prochain pour le montage des meules. La raison de cette sous-production est la canicule et la pression atmosphérique qu’elle engendre — certains visiteurs avaient d’ailleurs remarqué que les meules fumaient moins cette année.
Après la traditionnelle mise à l’honneur des charbonnières et charbonniers jubilaires des classes 1933, 1943, 1948 et 1953 et des chefs cuisiniers, la soirée s’est prolongée tard dans la nuit autour d’un copieux repas chapeauté par le chef-cuisinier-charbonnier Jean-Paul Glock aux commandes.
Et contrairement aux Gaulois, les charbonniers ne musellent pas leur(s) barde(s) : les festivités se sont ainsi achevées en chanson, le président Charles Schlosser entonnant le Kohlebrannerlied, suivi de Francis Filser avec son Köhler vùm Flackstann — c’était parti pour un bon et beau moment de chanson populaire au pied du château richement illuminé.