Portrait de la reine des charbonniers

La fonction de « Köhlerliesl » d’Europe ayant été créée lors du dixième congrès en Bavière, Amélie Leflaëc est la seconde Reine des Charbonniers de l’Europäischer Köhlerverein, mais la première dans le cadre du groupement des associations « Köhlerverband ».

Durant le congrès, la Köhlerliesl n’a pas chômé à la tireuse : « Servie par une reine, la bière des Charbonniers a encore meilleur goût », paraît-il ! Elle a également fait d’intéressantes rencontres : le groupe des Chevaliers teutoniques, qui se promène régulièrement accompagné de barbares au Fleckenstein, et lui a naturellement fait allégeance, et les Köhlerliesl d’autres associations de charbonniers européennes, qui ont posé pour la photo souvenir en sa compagnie et celle du président des Charbonniers d’Europe.


Titulaire de l’écharpe jusqu’en 2019, la Reine des charbonniers compte bien assurer sa mission de représentante européenne — elle aura sa place lors des réunions du conseil d’administration de l’EKV.

Âgée de 19 ans, habitant en centre-Alsace et titulaire d’un Abibac (Abitur-Baccalauréat), Amélie Leflaëc est actuellement en première année de médecine et ambitionne de devenir urgentiste. Après avoir suivi la formation de jeune sapeur-pompier durant trois ans, elle est actuellement affectée au centre de secours de Sundhouse comme sapeur-pompier première classe. En 2015, elle s’était qualifiée et avait participé au cross national des sapeurs pompiers. Elle s’est spécialisée dans le secours routier et est apte à intervenir dans le véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV).

Pompier, musicienne et charbonnière active

Également musicienne, la jeune femme a une formation de pianiste et continue de se perfectionner à l’orgue.

Mais elle est aussi charbonnière du Fleckenstein depuis l’âge de 12 ans, et ne manque pas de venir à Lembach pour participer aux différentes phases de carbonisation du bois. Participant activement, elle connaît tout du métier, de la préparation du bois à l’ouverture de la meule en passant par les phases fastidieuses de la récolte des mottes et du dressage du bois. Naturellement, elle assure aussi ses tours de garde, de jour comme de nuit.

Avec toutes ces cordes à son arc, toujours souriante et serviable, elle souligne être charbonnière « pour la convivialité et la solidarité qui règnent dans l’association, et surtout pour participer à l’objectif de cette dernière : faire revivre un métier d’antan et une tradition européenne ! »

source texte et photos : Hub. K